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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 22:17

Je me permet de changer de site, celui-ci ne me convenant plus vraiment. Je laisse tous les textes déjà présent ici, les nouveaux seront donc sur ce blog : http://sombres-murmures.over-blog.com/

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 22:39

        50 ans. C'est la durée qui la séparait de la Mort. Aujourd'hui, grâce à la technologie, cette durée a été réduite de 49 ans et quelques mois. Après tout, 28 ans, beaucoup ne peuvent se venter d'être aller jusque là, pourquoi se lamenter ? Mais l'avis de cet femme fut tout autre. Tout ces gens, énergivores, cupides, qui n'ont qu'argent à la bouche et rentabilité dans l'esprit. Les pauvres paient, les riches dépensent. Et si par malheur quelque chose n'allait pas, les pauvres paieraient et les riches dépenseraient, ailleurs. Un tremblement de terre, une vague, une centrale nucléaire en carton non prévu pour un pays comme celui-ci ; une explosion. 原爆. Trop loin pour mourir sur le coup, trop près pour survivre, cette femme vit ses deux enfants et son mari périr de radiations. Un saignement de nez important, quelques virus et bactérie qui se logent bien au chaud dans le thymus, et une mort lente et douloureuse. Ce fut d'ailleurs son dernier repas, et son corps le savait. Quoi que fut la nourriture qu'elle ingurgitait, le goût de merde radioactive lui venait en bouche. Comme si «大便   » était marqué sur tout emballage ou dans la terre même.
         Puis elle alluma la télévision. Des gens riaient. Un population s’éteint, et des gens rient. 背信. La Terre aurait beau s'écrouler, les Influents nous diraient que tout va bien. Et bien sur que le pourquoi ne dépendait pas d'eux. Il ne font jamais de mauvaises décisions, c'est la nature qui ne tourne pas normalement. Toutes ces idées tournaient dans sa tête. Elle se dit que, malgré le fait qu'on entende parler uniquement du mauvais, le bon existe. C'est pourquoi, à cet instant précis, elle choisit ce qui fut bon pour elle.
        Une corde, un garde-fou, un nœud, un saut. «左様なら».

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 13:19

 

        L’œil ne voit de la réalité seulement ce qu'il veut voir. C'est pourquoi tromper celui-ci lui parut comme une bonne idée. Percevoir un monde faussé, certes, mais certainement moins glauque, moins déprimant. Seul, dans une chambre éclairée d'une lueur ternie par la poussière d'un crépuscule, cet homme alluma son briquet et chauffa l'aluminium sur lequel reposait quelques grammes de cette poudre blanche si chère. Ici, le bonheur a un prix et une durée. Cette odeur, il ne la connaissait que depuis peu, mais tout de suite ce sentiment l'envahit. Il refit le monde avec son intelligence nouvellement acquise, tout était si clair, si limpide, qu'il rigola des chercheurs scientifiques qui n'avançaient à rien, des philosophes qui se posaient toujours les mêmes questions. Il s'élança vers ce bonheur tant attendu, grimpa avec sa nouvelle puissance ces escaliers si ardu, si raide en temps normal, et vit enfin le septième ciel. Puis il trébucha.

        Plus rien n'avait de sens. Il ne sut pas s'il tombait, s'il dégringolait ces escaliers ou si la gravité faillait. Il était seul, pourtant il en voulait à tout le monde. La douleur l'assaillait, son cœur luttait pour survivre, mais ce fut trop. Celui-ci mourait, emportant tous les autres organes avec lui. Ce qui mena cet homme aux dernières secondes de sa vie. Souffrance, physique et psychologique.

         Beaucoup de personnes penseront à un banal drogué, quelqu'un qui a raté sa vie et qui n'a de relation social qu'avec son dealer. Tout ces gens là ne savent pourquoi cet homme consommait. Handicapé de naissance, sa jambe faisait qu'il ne marchait qu'en échange de douleur, avec une canne faisant de lui un objet de moquerie depuis son enfance. Sa sœur fut agressée dans la rue, puis assassinée, car il avait trop mal pour la raccompagner ce soir là.

La mort de cet homme est certes banale, son histoire ne l'est pas.

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5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 21:13

 

        Seules de rares personnes peuvent prétendre à une vie parfaite, à un bonheur intemporel, réel. Il en résulte plusieurs solutions. La première, qui aujourd'hui commence à plaire à beaucoup, consiste en l'oubli du malheur comme du bonheur. La Dépression qu'ils appellent ça. La deuxième, quant à elle, perd en adhérents. Espoir, détruit par Dépression. La troisième est très méconnue. C'est pourtant la plus efficace. Entraide, Sympathie, Amitié, Amour. Tant de noms, tant de chemins pour un même but. Il arrive bien sûr que ces quatre chemins se croisent, mais ce qu'il y a de plus beau en ceux-ci, c'est qu'on ne les voit pas. On avance, aveugle, souvent inconscient, et on se rend compte un jour que l'on est plus seul. Il est bien évident que l'essence humaine même est vile en ces endroits, notamment vis-à-vis du temps. Ne pas vouloir en perdre et courir, trébucher contre une pierre et se vautrer totalement. Vouloir jouer avec et vieillir, dépérir sans concession. Aucun choix ne nous est donné, nous subissons notre nature même en quête de bonheur.
        C'est dans ce labyrinthe qu'était perdu cet homme. Il avait entendu des rumeurs élogieuses sur cet endroit, lui donnant envie de tenter sa chance. Quelques temps après l'entrée, la foi le quittant, il croisa le chemin d'une femme, d'apparence déterminée. Selon les dires, ils marchèrent un moment ensemble, dans l'obscurité, avec pour seule lumière un nouveau courage donné par l'absence de solitude. Après maintes discussions, l'homme comprit pourquoi tant de détermination dans la poursuite du bonheur. Tant de malchance, tant de tristesse. Et malgré le caractère particulier, qui selon elle-même n'est que peu apprécié, il s'attacha. Peu de choses les rapprochaient, mis à part l'ouverture d'esprit de chacun. C'est pourquoi ils continuèrent la route, passant d'Entraide à Sympathie, puis Amitié. Ils pouvaient compter l'un sur l'autre, sans hésiter. Ce qu'ils firent. Pourtant, elle lui paraissait étrange, singulière et souvent incompréhensible. Mais avec le temps il comprit. Il comprit que comprendre était inutile, et que la touche particulière de sa compagnie ne devait pas être démystifiée.
        Personne ne sut ce qu'ils leur est arrivé après une certaine avancée.

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 23:11

 

                       3 heures du matin. C'est l'heure à laquelle cet homme se réveil. Les yeux grands ouverts, à l’affût du moindre bruit, de la moindre odeur. Rien. Mais rien n'est sur. Il se lève, prend lampe de poche sur sa table de chevet, maintenant nue, et regarde dans tous les coins et les recoins de son petit appartement. Après une dernière vérification, il s'assura que les volets était bien fermés, et alluma enfin la lampe principale. Tout le monde voulait sa mort. Se sentir inférieur entraîne la jalousie, puis la haine, puis la volonté d'éradiqué le trop. Connerie de communisme. Personne, absolument personne ne peut prétendre être comme tout le monde. Et personne sain d'esprit ne devrai vouloir une pensée commune. Après deux tasses de café noir, il alluma la télévision, son au minimum, et mit une chaîne d'information. Tout ce qu'il vit, c'était des menteurs. Plus ou moins habile. Mais lui savait. Lui savait que politique n'était que foutaise, que complot monté pour détruire les gens qui sortent du lots en les enfermant, des gens comme lui. Il savait aussi que certes la science avance, mais pour des desseins de contrôle de l'humanité. Toujours plus de technologie, plus de caméras, de satellites, d'internet, plus on te traque, on t'observe, on te détruit par derrière, par des coups digne des grands traîtres menteurs qu'ils sont.

                       6 heures du matin. Une fois transformé physiquement, par quelques artifices tel que perruque, habits neuf à usage unique ; il sortit de son immeuble de banlieue pour acheter du pain dans une boulangerie de quartier. Sur le chemin, il ne regarde que ses pieds, sentant le jugement des autres passant sur son passage. Une nouvelle caméra dans cet angle de « maison », il enfonce la tête et se dit que son déguisement ne suffira peut-être pas, et qu'il vont le retrouver, l'envoyer en cellule, et, quand il commencera à coûter cher aux porcs bien gras, il se fera abattre dans les règle de l'art manipulateur. Arrivant à la boulangerie, voyant l'augmentation du prix, l'envie de détruire toute forme de capitalisme le prit. Salaud de libéralistes. Dépouiller, fermer multitudes de cadres pour agrandir le sien. Et ça se dit libéralisme. En repartant, il su qu'il était démasqué. Le regard en coin de la vendeuse en disait long... C'est pourquoi il repartit, sans un mot, priant pour qu'aucune alerte ne soit donné, prenant nombre de rues qu'il ne prenait jamais habituellement, arrivant chez lui en sueur.

                       8 heures du matin. Quelqu'un frappe à la porte. «  Police, ouvrez s'il vous plaît, nous avons quelques questions à vous poser ». Le sang se glaça. Aucune fuite possible. Après une pensée pour cette salope de boulangère, il ouvrit, couteau à la main. D'un geste brute, il tenta de planter son arme. Ce fut sans compter le gilet de l'agent, qui dégaina son arme et tira dans la poitrine. Il eu comme dernière pensée ce vêtement de défense qui, il était sur, avait été mit dans le but de parer cette attaque sue à l'avance par quelconque technologie... Jamais seul dans un monde où l'intimité est importante... Qu'ils disaient.

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25 septembre 2011 7 25 /09 /septembre /2011 23:21

 

C'est finalement dans cet état qu'il se sentait le mieux. Seul, dans la forêt, enfermé dans ses pensées, avec pour seul objectif ne pas en avoir. Des pensées très floues, avec pour seul fil conducteur un nouveau monde. Un monde dans lequel l'Homme ne serait pas Homme, mais un être intelligent, capable de réfléchir à tout, et non uniquement à ce qui l’intéresse. Un monde dans lequel l'argent ne serait qu'une formalité, pas un moyen d'impressionner, de tromper sa peur, de remplacer un bonheur inaccessible. Dans ce même monde, cet être saurait ce qu'est une vie, saurait ce qu'est la Vie. Il n'aurait pas besoin d'attendre la fin pour comprendre que c'est un début. Cet endroit ne comporterait que le cycle perpétuel de la Vie, avec naissances, morts, et cela paraîtrait si logique que l'idée ne viendrait à personne de vouloir transgresser ce cycle. Il est bien évident que la curiosité serait présente, mais jamais dans des proportions expansives ; comprendre et dominer étant deux notions totalement différentes. Ce monde posséderai beaucoup moins de communication à longue distance. Pourquoi vouloir se leurrer en pensant que tout le monde est à porté de mains ?

Il est bien évident que les sentiments nobles seraient primés : la paranoïa serait dissoute par la confiance. La haine par l'amour. La tristesse disparaîtrait, tout simplement, étant attachée aux deux précédents. Tout ces êtres auraient une fonction dans la société, sans dévalorisation, sans capacité de marcher sur les autres.

C'est sur cette dernière pensée qu'il se leva, triste de ne pouvoir changer le réel au potentiel pourtant important...

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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 23:08

Pourquoi, il ne savait pas. Toujours la question revint. Pourquoi ? Pourquoi lui, pourquoi maintenant, pourquoi. Solitude, trop d'argent pour un état dépensier, pas assez pour vivre. Pourquoi. Tant de haine, tant de violence, tant d'inaction menant à l'action destructrice. Pourquoi. Tout va mal, tous sourient, mentent, frappent lâchement. Pourquoi. Sécurité à tout prix, à défaut de quoi, manger ? Non, déguster : caviar, truffe, et tout ce qui fait un bon repas bien nourrissant. Vous ne connaissez pas ? Moi non plus. Pourquoi. Sécurité, à quoi bon ? Sécuriser l'argent, sécuriser la bouffe autant que la malbouffe, sécuriser des rues où tout va mal, on se demande bien pourquoi, sécuriser des profs car trop de violences; sécuriser des banlieues, séparer les banlieues, mais non, pas de discrimination. Pourquoi. Tant de mensonges, tant d'idiots pour y croire, pour finalement tomber inconsciemment dans le gouffre intellectuel qu'est la politique. Pourquoi ?
Voleur, violeur, menteur, trois termes à bannir. Pourtant, trois définitions différentes pour chaque caste. Un voleur politique, normal, discrétion de rigueur; un voleur pauvre, un truand, qui simplement voulait manger. Un violeur, l'actualité parle d'elle même. Un menteur, qu'en dire ? Que faire du mal s'il nous gouverne ? S'étonner ? S'étonner du malheur ? Evidemment, jamais personne n'est coupable. Jamais.
Je n'ai certes aucun pouvoir à changer tout cela, mais pourquoi pas se leurrer, comme beaucoup ?

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 23:21

C’est après un repas fort plaisant que ce couple espérait réellement profiter de la soirée. Un repas d’ailleurs parfait. Tête-à-tête, chandelles, musique romantique, spaghettis légèrement pimentés, champagne, et, pour terminer, un petit verre de framboise artisanale. Une semaine avant l’union sacrée, l’envie de rendre le plus heureux des hommes son amour fut intenable, d’où l’idée de ce dîner, qui lui fit un plaisir démesuré. Mais là ne s’arrêtait pas ses intentions : la nuit aussi était réservée pour des actes peu catholiques.

Sans prendre le temps d’une cigarette, elle le prit par la taille dans l’idée d’aller dans la chambre commencer ce qui allait être une longue nuit. Pourtant, après les magnifiques et fougueux préliminaires, il s’excusa de devoir aller prendre l’air. Lorsqu’il revint, ce fut avec une larme et une lame. Trop de bonheur s’étant présenté à lui, il n’a su comment réagir. De peur que le destin se rattrape violemment, le provoquer lui parut la meilleure idée. C’est donc pour cela qu’avec les yeux humides il enfonça le couteau entre les côtes, directement dans le cœur. Quand le dernier souffle de sa défunte dulcinée fut lourdement prononcé, il parti en courant en quète de solitude et de temps pour comprendre son erreur.

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23 juin 2011 4 23 /06 /juin /2011 18:24

Lorsqu’il rentra chez lui, il n’y trouva personne. Aucun réel étonnement, c’était un jour de semaine, et pour une fois, quitter en avance lui eut été possible. C’était un homme banal. Alors, en homme banal, il prit une bière et s’installa sur un canapé de cuir plutôt confortable. Lorsqu’il voulut regarder la TV, elle ne s’alluma pas. Loin de vouloir compromettre sa journée qui lui paraissait belle, essayer la radio lui parut une bonne idée. Sans grand succès. D’une indifférence totale aux aléas journaliers, il se dit avec un sourire non dissimulé que finalement la sieste s’imposait, étant donné que l’idée d’aller marcher fût avortée par un ciel gris. Au moment du réveil, les nuages couvraient toujours le ciel. Deux heures, c’est la durée qu’il estimait avoir dormi.  En se levant, il su que quelque chose clochait.

Arpentant la maison, il trouva enfin. 15h07. Impossible. Malgré sa certitude, horloges, montres étaient formelles. Quittant le travail à 15h aujourd’hui, vingt minutes pour être chez lui, il était certain qu’il ne pouvait être 15h07.Pourtant, que cet homme regarde quoi que ce fût capable d’indiquer l’heure, cela ne changeait rien. Il commença à réellement avoir peur quand il s’aperçu que,  lors de sa réflexion, l’heure n’avait pas avancé. Le temps était figé. Puis quelqu’un sonna. Allant vers l’entrée d’un pas mal assuré, la porte s’ouvrit seule, laissant place à une femme. Lorsqu’il lui demanda  qui elle était, d’où elle venait et ce qui se passait, elle lui répondit dans un ton possédant une once de mélancolie : « Mais… vous n’avez pas survécu à l’accident, vous êtes... ».

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 23:26

La nuit tombe d’une lenteur sournoise, d’une mesure souveraine, pour s’étendre du proche le plus magnifique au lointain le plus oublié. Le concept même de la nuit est vil : un crépuscule d’une beauté aveuglante, des couleurs vivantes, attirantes, et pourtant éphémères, laissant place à l’obscurité. La vue, la réflexion sont entravées, ce qui peut détruire toute envie de continuer, car rien ne ressemble à sa véritable identité.
Pourtant, une lumière subsiste. Une lumière faible, blanche, créant beaucoup d’ombres, déformant bien plus la réalité, qui, de plus, provient d’un astre mort. Quoi que symbolise, qu’ajoute ou retire à la nuit ce corps céleste, l’éclaircie est présente et, elle, mène à l’espoir. Celui-ci, comme la vue, est troublé par ce qui est, mais porte bien le message conduisant au jour : fermer les yeux, consciemment, volontairement, avec foi, pendant la nuit, permet d’attendre le jour sans illusions.

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